Il n’est pas toujours évident de concilier travail et grossesse. En fonction de leur travail ou de leur état de santé, les femmes rencontreront plus ou moins de difficultés à travailler en étant enceintes. Quoi qu’il arrive, elles bénéficient toutes d’un statut particulier qui entraîne des droits qu’il faut connaître.
Quel type de travail une femme enceinte peut-elle exercer ?
Les spécialistes ne contre-indiquent aucun métier pour une femme enceinte, sauf évidement les professions dangereuses, telles que le métier de cascadeur ou les sports de haut niveau. Si les activités de la femme ne mettent pas sa vie en danger, l’enfant n’est pas non plus en situation de risques particuliers. Une femme enceinte peut, cependant, demander un changement de poste sur avis d’un médecin si elle juge son travail pénible. En effet, les activités liées au travail peuvent être difficiles si elles consistent à :
- soulever des objets lourds ;
- se mettre dans une position inclinée ou accroupie plusieurs fois dans la journée ;
- se mettre debout pendant quatre heures d’affilée ;
- grimper sur une échelle.
Une femme enceinte ne peut pas être obligée à travailler plus de dix heures par jour. Si elle travaille la nuit, elle peut demander un changement d’horaires. Elle doit veiller à ne pas être exposée à des produits toxiques ni à des radiations. Dans ces cas, elle a le droit de demander un changement de poste.
Jusqu’à quel stade de grossesse peut-on travailler ?
Pour celles qui ont la chance de vivre une grossesse saine et sans complication, on estime qu’elles sont « aptes à travailler », et ce, jusqu’au début du travail. Dans ce cas, le code du travail prévoit 6 semaines de congés avant la date présumée de l’accouchement. Sur avis du médecin traitant, la femme enceinte a le choix de la date où elle arrêtera de travailler compte tenu de cette loi. Certaines peuvent même continuer à travailler jusqu’à quelques jours seulement avant la date présumée d’accouchement. Le but est de profiter de bébé après l’accouchement en cumulant les jours de congés prénataux non pris avec ceux du congé postnatal.
Si, par contre, l’état de santé de la femme enceinte ne lui permet pas de continuer ses activités professionnelles, elle a droit à un congé pathologique prénatal. Afin de mener la grossesse à terme, le médecin peut lui prescrire le repos complet. Pour certaines femmes, le médecin peut ordonner ce type de congés dès le début même de la grossesse.
Quid des absences et des aménagements d’horaires
Malheureusement, aucune loi ne prévoit des aménagements d’horaires pour les femmes enceintes. Mais la convention collective de l’entreprise peut en prévoir. Il est important de la consulter. Certains employeurs peuvent également accepter des arrangements à l’amiable.
Une femme enceinte peut également demander à travailler à mi-temps pendant la durée de sa grossesse. Toutefois, rien n’oblige l’employeur à accepter. Si la femme enceinte a déjà un enfant de moins de trois ans, elle peut bénéficier d’un congé parental d’éducation à temps partiel.
Quant aux séances de préparation à l’accouchement, en général, ces absences ne sont pas autorisées ni rémunérées. Néanmoins, la convention collective de l’entreprise peut prévoit autre chose à ce sujet. En principe, les entreprises n’autorisent et ne rémunèrent que les absences pour des visites médicales obligatoires de suivi de grossesse. Dans ce cas, on considère qu’il s’agit de travail effectif.
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