Durant la grossesse, les futures mamans ne sont pas à l’abri de la dépression prénatale. La majorité d’entre elles n’osent pas avouer qu’elles se sentent mal dans leur peau. C’est précisément l’erreur qu’il vous faut éviter de commettre. Vous ne devez pas culpabiliser de ressentir certaines émotions.
Quels sont les symptômes de la dépression ?
Durant la période de grossesse, les femmes sont souvent irritables, irascibles et fatiguées. Leur humeur change constamment, tout comme leur appétit. Si ces signes durent très longtemps, ils peuvent être considérés comme des symptômes de la dépression prénatale. Les autres symptômes qu’il faut vérifier sont :
- La forte anxiété ;
- La tristesse constante ;
- Le sentiment de culpabilité face à la venue de l’enfant ;
- Le sentiment profond de désespoir ;
- L’incapacité à prendre des décisions et à se concentrer ;
- Insomnie.
Dans les cas les plus extrêmes, les femmes enceintes ont des pensées macabres, voire suicidaires. Il est important de noter que les femmes qui sont en proie à la dépression ont tendance à adopter des pratiques malsaines. Le plus souvent, elles omettent volontairement de se présenter à un suivi prénatal avec le médecin, de s’alimenter comme il se doit et de se reposer. Parfois elles vont jusqu’à consommer des substances toxiques à l’exemple de l’alcool, du tabac et même de la drogue. Il va sans rappeler que ce genre de comportement est susceptible d’entrainer la venue prématurée du bébé.
Comment traiter la dépression prénatale ?
La femme sujette à la dépression prénatale doit parler à un médecin ou à un psychologue. Dans l’idéal, le partenaire doit accompagner sa femme pendant le suivi psychologique. Bien sûr, il n’y a aucune raison de culpabiliser. Cet état n’est ni la faute de la future maman, ni celle de son compagnon.
Si la dépression est légère, une bonne alimentation, de l’exercice et le soutien des proches sont suffisants pour réduire le sentiment de stress. Dans le cas où la dépression est sévère, la future maman devra prendre un médicament, mais pas n’importe lequel. Le médecin prendra soin de prescrire un traitement qui ne provoquera aucun effet secondaire chez la maman, ni chez le bébé. Cette médication peut être accompagnée d’autres stratégies qui visent à traiter la dépression sévère.
Des études ont révélé que 30 à 60 % des mères souffrent de dépression post-partum. Nous en parlons, car les symptômes de cette dépression sont visibles dès la période de grossesse. Il est important d’intervenir le plus tôt possible pour limiter les répercussions sur la vie de famille.
Les hommes et la dépression prénatale
Oui, les pères peuvent également être touchés par la dépression prénatale. D’après plusieurs études, la dépression touche de 6 à 11.5 % des pères durant la période de grossesse. Dans certains pays, ce taux atteint des proportions encore plus importantes. Les conjoints éprouvent également des inquiétudes sur la grossesse de leur partenaire, ils sont très sensibles au stress. Tout comme les futures mamans, les conjoints doivent se faire suivre par un médecin si nécessaire. La prise de médicament n’est pas une obligation pour les hommes. Dans la majorité des cas, ils veulent juste être rassurés.
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