Vous êtes jeune maman ? Sachez que vous pouvez faire don de votre lait, du sang de cordon et d’ovocyte. Nous vous présentons ci-dessous les démarches qui vous permettront de compter parmi les donneuses sur tout le territoire.
Faire don du lait maternel : un geste d’utilité et de santé publique
D’emblée, il tient de signaler que le don de lait maternel permet de réduire le taux de mortalité infantile. En effet, le lait maternel de par sa composition unique, est le meilleur aliment destiné aux bébés. Cela est particulièrement utile pour les bébés dont la naissance s’est faite prématurément. Ainsi, le lait maternel favorise leur croissance et booste les défenses de ces bébés contre les maladies infectieuses. Les enfants qui souffrent de pathologies digestives peuvent également prendre du lait maternel.
En 2017, les stocks de lait maternel ne sont plus suffisants pour couvrir les besoins des parents en détresse. En effet, la quantité de lait maternel disponible varie d’une région à une autre. Force est de constater que l’Ile-de-France est la région qui souffre le plus de ce manque.
Si vous désirez vous lancer dans le don de lait maternel, l’inscription se fait par téléphone. Il vous faut contacter l’association des lactariums qui est active sur tout le territoire. L’équipe de l’association vous expliquera alors les modalités de recueil du lait via le matériel fourni . Seule contrainte : il est vital que vous possédiez un congélateur. Bien entendu, les contre-indications existent et elles sont identiques comme pour le don de sang.
Faire don du sang de cordon
Le sang du cordon ombilical contient des cellules souches que l’on peut combiner avec des cellules de la moelle osseuse afin de soigner les personnes atteintes de la maladie du sang, à l’exemple de myélomes, des lymphomes et de la leucémie.
À travers la France, un réseau de 27 maternités travaillant avec des banques de sang de cordon effectue des prélèvements. Cette structure arrive à couvrir les besoins en sang de cordon ombilical à l’échelle nationale. Après avoir donné naissance et avant l’expulsion du placenta, la personne formée à ce geste prélève le sang dans le cordon au moyen d’une aiguille. L’opération est sans douleur et sans danger pour la maman.
Les futures mamans prises en charge par une maternité du réseau peuvent se lancer dans ce type de don qui leur est proposé au deuxième trimestre. En dehors du réseau, les futures mamans ne peuvent pas faire ce don. Le consentement au don est conclu au 8e mois et le prélèvement n’a lieu que si l’accouchement se déroule sans aucun accroc. La césarienne non programmée est un obstacle à la procédure.
Donnez vos ovocytes
Offrir ses ovocytes en don permet à des couples confrontés à la stérilité de connaître les joies de la paternité et de la maternité. Actuellement, le nombre de donneurs n’est pas assez suffisant pour couvrir les besoins de tous les couples qui désirent avoir un enfant. Néanmoins, une augmentation des dons est à prévoir pour les années à venir. Bien entendu, on conserve une partie des ovocytes offerts pour les besoins des donneuses, dans le cas où elles auraient un souci avec leur fertilité.
À travers la France, on recense près de 28 centres de don auprès desquels vous pouvez obtenir de plus amples informations sur les procédures de don. Ici, le couple est mis en valeur. On ne peut accepter le don que si les conjoints sont en parfait accord. Pour un don de sperme, le consentement de la femme n’est pas requis.